Auguste Perret a noué des relations fécondes avec le milieu artistique et littéraire parisien. Son beau-frère, l’écrivain Sébastien Voirol, l’introduit dans le Club de Passy (1912) puis dans l’association "Art et Liberté » (1916), créés pour défendre l’art moderne. Il y côtoie Apollinaire et l’avant-garde picturale (Gleizes, Duchamp-Villon, Picabia, Ozenfant, Rouault, Severini, Lhote). L’aventure du Théâtre des Champs-Élysées lui offre un autre réseau d’amitiés intellectuelles avec Antoine Bourdelle et Maurice Denis, mais aussi le collectionneur Gabriel Thomas, les écrivains André
Gide et Paul Valéry, la critique d'art Marie Dormoy, partisans d'une modernité mesurée, ancrée dans des valeurs classiques.
Dans les années 20, Perret construit de nombreux ateliers pour ses amis artistes (Georges Braque, Chana Orloff, Mela Muter, Dora Gordine, Marguerite Huré…). Dans les années 30, les "Raynouardières », réunions hebdomadaires organisées dans son appartement de la rue Raynouard autour de la plupart de ces intellectuels et artistes, projettent l'architecte dans les débats de son temps.