Auguste Perret conçoit l’architecture avant tout comme un art de bâtir. En continuateur de la tradition rationaliste française, il privilégie l’expression de la structure. En parallèle, sa formation académique auprès de Guadet lui permet de revisiter les valeurs du classicisme à la française et celles de l’Antiquité.

Sa bibliothèque professionnelle témoigne de ces diverses sources. Composée de plus de 250 ouvrages, elle a été conservée par le Centre de recherche sur l’histoire moderne de la construction qui la versera à sa fermeture en 1989 à la bibliothèque centrale du
Conservatoire national des arts et métiers (fonds Jean Poupée, du nom du directeur du CDRHMC).
Parmi ses volumes personnels se trouvent des traités des grands théoriciens de l'architecture (Vignole, Choisy, Durand), des ouvrages sur le Parthénon, ou d'autres consacrés aux œuvres classiques.
Pendant plus de 60 ans, il s'exerce à unifier en une totalité cohérente les valeurs esthétiques du classicisme et celles, constructives, du béton, dans le but de créer un nouvel ordre architectural, l'ordre du béton armé.