La Maison du pleuple est issue d'une pensée technique liée à la préfabrication et l'industrialisation du bâtiment dont les formes ont été modestement inventées par Jean Prouvé avec les matériaux et machines dont il disposait au sein de son atelier. Chaque élément de ce bâtiment a fait l'objet de recherches et de dessins préparatoires afin de correspondre au mieux au rôle recherché. Les éléments de façade par exemple, composés de panneaux pleins ou avec des fenêtres intégrées, sont intégralement fabriqués en usine et leur tôle extérieure répond à deux fonctions : elle est pliée et bombée afin de pouvoir subir sans dommages les variations de température, et grâce au pliage de cette tôle, le panneau est capable de résister aux forces horizontales et à la flexion.
Jean prouvé revendique par ailleurs le fait que la Maison du peuple soit un prototype industriel et non un objet industrialisé, loin du système de préfabrication du bâtiment utilisant des éléments répétitifs aboutissant à l'uniformisation.
La Maison du peuple représenterait alors une rupture sur le plan esthétique : « […] fabriquée comme une machine, elle renvoie à l'esthétique de la machine

», selon Béatrice Simonot.
La seule référence à l'architecture du passé sera suggérée par Marcel Lods rappelant l'architecture gothique qui, par l'allégement de la structure, a permis