Boris Maslow a constitué un fonds documentaire composé de clichés, dont il est probablement l'auteur d'une grande partie. La plupart de ces photographies sont rangées dans des enveloppes sur lesquelles est inscrit un titre thématique. Il peut s’agir de types d’édifices (fontaines, ponts, msid, madrasas [écoles coraniques], portes monumentales, etc.) ou de parties d’édifices (fenêtres, portes, colonnes, chapiteaux, etc.).
Ces séries typologiques traitent de sujets qui ont peu attiré l’attention des chercheurs. La plupart de ces objets architecturaux n’ont jamais fait l’objet de protections et nombre d’entre eux ont disparu.
D’autres clichés concernent la mise en œuvre de matériaux : détails de maçonneries, enduits et ferronneries. En complément, Maslow a également rassemblé de la documentation écrite.
Maslow s’est vraisemblablement appuyé sur cette base documentaire dans le cadre des réflexions préalables à la restauration d’un édifice. Il souligne en effet l’importance de l’approche comparative :
« Pour restaurer, il faut s’entourer du maximum possible de garanties : c’est d’abord l’examen approfondi des ruines et des fragments retrouvés, puis l’étude des témoignages anciens, écrits ou figurés, [et] des comparaisons avec les édifices similaires. »
Enfin, une série de clichés illustre des problématiques d’aménagement comme l’électrification des centres villes anciens.