1924-1927 correspond à la période parisienne de Boris Maslow. 
Il travaille comme architecte-dessinateur à l’agence de trois jeunes architectes, Jean Hiriart, Georges Tribout et Georges Beau. Cette agence participe très activement à l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de Paris de 1925, en y réalisant le pavillon des magasins des Galeries Lafayette, inspiré de l’art français moderne. Une médaille d’or lui est décernée en tant que collaborateur de cette agence dans la section des Ensembles mobiliers. En 1927, Boris Maslow participe au XVIIe Salon des artistes décorateurs, où il reçoit un second prix pour le décor d’une porte d’angle.
C’est probablement dans le cadre de l’Exposition de 1925 que Boris Maslow a découvert le Maroc car, dans la même section des Ensembles mobiliers, les Ateliers de Jacques Majorelle proposent des meubles, des coussins et des tableaux exposés dans le hall consacré au Maroc du pavillon de l’Afrique du nord.
Maslow entre alors à l’École nationale supérieure des Beaux-arts dans l’atelier de Paul Tournon. Comme d’autres étudiants, Boris Maslow travaille bénévolement dans les agences de Gustave Umbdenstock et de Paul Tournon. À l’époque, Paul Tournon était engagé à la réalisation de plusieurs projets d’édifices religieux en béton armé (matériau de plus en plus utilisé dans la construction des églises). À la fin des années 1920, il travaille sur le projet de l’église du Sacré-Cœur à Casablanca. C’est peut-être également par ce biais que Boris Maslow a eu un premier contact avec le Maroc.
On trouve dans les pièces personnelles de Boris Maslow conservées dans le fonds un poème qu’il a composé en russe et où il raconte son parcours : il explique qu’il n’arrive pas à trouver sa voie à Paris, et qu’il doit partir au Maroc, en s’éloignant de l’Europe et, plus encore, de son pays natal.
