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La construction du siège de l'UNESCO s'inscrit dans le contexte de l'après-guerre. Dès 1945, deux grandes institutions internationales, l'ONU et l'UNESCO, sont créées afin de résoudre les conflits et d'asseoir la paix, en valorisant l'éducation, la science et la culture. Pour porter leur image et leurs valeurs, une architecture moderne monumentale, fonctionnelle et ouverte sur le monde apparaît comme le meilleur vecteur.

En 1952, alors que l'ONU s'installe à New York, accueillir le siège de l'UNESCO à Paris est une belle opportunité pour la France. Le trio réunissant Bernard Zehrfuss, « représentant – selon le ministre Eugène Claudius-Petit – la jeunesse de l'architecture », son confrère Marcel Breuer et l'ingénieur italien Pier Luigi Nervi est retenu. Cinq architectes illustres – Walter Gropius, Le Corbusier, Lúcio Costa, Ernesto Rogers et Sven Markelius – contrôlent leurs études, tandis que des commandes d'œuvres d'art sont passées aux plus grands artistes, tels Picasso ou Miró.

Après les premières études pour un site proche de la porte Dauphine, le projet investit un terrain place de Fontenoy, face à l'École militaire. Représentatif de l'architecture internationale, il suscite une campagne de presse hostile, dont il triomphe lorsque le permis de construire est accordé par Eugène Claudius-Petit.