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Dans les années 1960 et 1970, les villes et le monde du travail évoluent avec le développement du secteur tertiaire et sous l'influence du rêve américain fonctionnaliste. Au moment où Bernard Zehrfuss construit pour l'UNESCO, sa clientèle privée lui commande plusieurs sièges sociaux qu'il appréhende comme un nouveau terrain d'expérimentation. Alors que le logement est régi par des normes répétitives, les sièges de Sandoz, Siemens, Jeumont-Schneider, Tunzini et deux ambassades lui permettent d'élargir ses recherches. Soignant les détails, il prend à cœur la réalisation d'immeubles de bureaux performants qui scénarisent l'image et l'ambiance de l'entreprise et ses nouvelles règles fonctionnelles et sociales.

Après les usines, l'architecture tertiaire transforme le cadre de travail, comme l'évoque Zehrfuss en 1969 : « Au milieu de l'incertitude des expressions architecturales de notre temps, [...] l'architecture trouve dans ce domaine un équilibre exact défini par une succession de règles et de mesures qui ne subissent que peu de variations. En effet, si l'homme hésite encore aujourd'hui sur son mode d'habitat, le lieu de travail est devenu, par contre, une véritable machine dont tous les rouages sont connus et admis et dont les dimensions ont été mesurées à leur juste fonction ».