Le chantier de la cité de la Muette s'ouvre en 1933 par la construction des tours et des peignes (soit la partie aujourd'hui disparue). Dès son ouverture, le chantier et les modes constructifs sont abondamment publiés grâce à l'importante production de détails, et en particulier d'axonométries qui permettront de répondre plus précisément à la nécessité de communication sur le projet. Les revues telles que L'Architecture d'aujourd'hui ou Chantiers se font le relais des innovations constructives développées par Beaudouin et Lods avec les ingénieurs Jean Prouvé et Vladimir Bodiansky.
La résonnance du discours des architectes à travers la publication des pièces graphiques permet de comprendre aujourd'hui le système constructif des bâtiments démolis dans les années soixante-dix.
En 1933, la revue Chantiers, dans un numéro consacré à la cité de la Muette sous le titre « Étude sur la rationalisation. Méthodes de construction standard dans le
bâtiment »

, publie une axonométrie de la façade. Désormais, l'objectif est de proposer une construction rationnelle à bas coût à l'aide de moyens