Rien de surprenant qu'au sein d'une ville thermale comme Volvic, l'architecte Gaston Ernest (1867-1949), projette en 1930 une école de filles agrémenté de jardins naturellement prolongés par la forêt environnante.

Dans le contexte des théories héliotropiques et climatériques de l'entre-deux-guerres apparaissent des projets quasi-utopiques d'écoles de plein-air comme celle de Suresnes réalisée de 1932 à 1935 par Marcel Lods (1891-1978) et Eugène Beaudouin (1898-1983).

Pour assurer le logement et l'éducation de la population défavorisée de Trouville, Maurice Vincent (1887-1956) dessine un projet d'école dans le secteur d'Hennequeville en 1938, projet qui en plus d'offrir de l'air et de la lumière, tente de s'intégrer à son environnement par une architecture aux accents néo-normands.

La colonie de vacances La journée aérée édifiée André Lurçat (1894-1970) à Mériel entre 1945 et 1948, est destinée à permettre aux enfants de Saint-Denis de s'évader quelques semaines dans l'année de leur environnement quotidien urbain et industriel, et de profiter du grand air en découvrant la nature tout près de chez eux.