LA LUMIÈRE ÉLECTRIQUE
La Lumière électrique dans l'architecture urbaine
Le XIXe siècle illumine nos rues, d'abord avec l'éclairage au gaz. Répandu dans le monde entier, il cède rapidement sa place à l'électricité au début du XXe siècle. À dimension urbaine, plusieurs types d'éclairage permettent de mettre en valeur la ville et sa vie nocturne. Les architectes n'hésitent pas à jouer avec les structures nouvelles des bâtiments et la conception des rues pour composer, petit à petit, des villes vivant de nuit comme de jour.

Structures géométriques, arrondies, traitement des différents matériaux renvoyant la lumières des lampadaires, tout est bon pour dynamiser l'urbanisme et valoriser la lumière électrique. Pour cela, les architectes représentent souvent dans leurs dessins les bâtiments de nuit.

La lumière artificielle est également utilisée à des fins
commerciales, comme c'est le cas pour certaines vitrines de magasins, pour les devantures de cinéma, signes d'une vie nocturne urbaine en constante évolution.

Quelle que soit la fonction du bâtiment, la lumière électrique finit, petit à petit, par être inévitablement représentée. Les lumières des porches, des foyers ou encore les lampadaires illuminant nos rues donnent vie aux dessins réalisés par les architectes. Ces derniers imaginent des formes et une esthétique architecturale qui magnifient la lumière des villes, comme André Bruyère et son gratte-ciel en forme d'œuf. Celui-ci était notamment conçu pour New York et contrastait avec les lignes droites de la Big Apple. L'Œuf, grâce aux matériaux utilisés et à ses lignes rondes et sensuelles, devait refléter les lumières artificielles omniprésentes autour de lui.
Flavie Mouro