Implantée à partir de 1950 sur les terrains d'un ancien domaine la Résidence du Parc à Croix de Jean Dubuisson (né en 1914) respecte en grande partie les plantations existantes. Les bâtiments longs se glissent entre les troncs d'arbres faisant ainsi profiter les logements des frondaisons.

Marcel Lods (1891-1978) et Eugène Beaudouin (1898-1983) aux Grandes-Terres à Marly-le-Roy en 1952, implantent les barres de logements à la périphérie du terrain laissant libre le centre pour y aménager un grand espace vert dans lequel sont répartis les équipements collectifs et publics.

Pour le grand ensemble Les Courtilières à Pantin en 1955, Émile Aillaud conçoit des de longues barres courbes et des tours à plan en croix. Les barres serpentent à la périphérie du terrain et enserrent l'espace central mariant espaces verts et équipements.

En 1956, en plein Paris dans le quartier Croulebarbe, Adrien Brelet (1902-1988) implante un ensemble de logements collectifs dont la plupart des bâtiments reposent sur des pilotis permettant une libre circulation et une continuité des espaces verts.

L'ensemble de logements du Bois-Quesnoy à Haumont, construit en 1957 par Denis Honegger (1907-1981) hésité encore entre la cité-jardin et le grand ensemble ; mêlant maisons en bandes et immeubles collectifs dans un plan de masse d'une extrême rigueur orthogonale.

Le grand ensemble de La Pierre-Collinet à Meaux construit de 1958 à 1963 par Jean Ginsberg (1905-1983) offre un contraste saisissant entre la taille imposante des tours et des barres de logements et la diversité des aménagements paysagers (cheminements piétons, bassins et canaux, jeux pour enfants, etc.).

Dans la résidence Les Terrasses à Rocquencourt que Jean Dubuisson (né en 1914) projette en 1974, les bâtiments sont posés sur les sommets de buttes parcourues de sentiers sinueux et plantées d'arbres. Les logements profitent, par leurs longs balcons, à la contemplation d'un parc paysager.