Détruits accidentellement lors d'un des derniers bombardements alliés en 1944, les ateliers de révision des autobus, de la Société des transports en commun de la région parisienne (STCRP, future RATP), ont dû être reconstruits.
Le bâtiment, couvrant 200 mètres sur 70 mètres, devait abriter une chaîne de révision des autobus : à leur arrivée, la caisse était désolidarisée du châssis qui subissait au rez-de-chaussée toutes les opérations successives, tandis que la caisse, montée
au premier étage, suivait un processus comparable. Le premier étage ne couvre donc pas toute la superficie, mais s'étend comme une mezzanine autour de quatre grandes cours qui permettent à la lumière des sheds d'éclairer le rez-de-chaussée. Le tout est en effet couvert sur toute la longueur du bâtiment de cinq sheds de 200 mètres sur 14 mètres d'ouverture.
Le voile de béton en arc de cercle, de 6 centimètres d'épaisseur, est couvert par une verrière inclinée plein nord, la base des sheds étant réunie par des tirants.
D'après l'ouvrage de Bernard Marrey, Nicolas Esquillan, ingénieur d'entreprise, Paris : éditions Picard, 1992
Sans titre. Non daté
Chantier
Film 16 mm, NB, muet, 15:05 min
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