l’État français ne possédait que très peu d’œuvres de Chagall dans ses collections, situation paradoxale qui a motivé, en partie, la commande du plafond de l’opéra de Paris en 1964.
« J’ai rêvé de réaliser ce qui m’a tant impressionné et j’ai décidé de dédier cet œuvre au monde, c’est à dire à ce pays où j’habite. »
La donation est composée des toiles du Message Biblique et du Cantique des Cantiques, de trente-neuf gouaches, aquarelles et dessins, ainsi que d’une sculpture, de céramiques et de livres illustrés. Elle sera enrichie ultérieurement d’autres donations. Chagall s’engage également à réaliser des vitraux, une mosaïque et une tapisserie pour décorer le futur musée.