logo Cité de l'architecture & du patrimoine

Portraits d'architectes

René Sarger

René Sarger

René Sarger sur le chantier du réservoir d'eau et du marché couvert de La Guérinière à Caen (1956-1960). Cl. anonyme. Nd © Fonds Guillaume Gillet. SIAF/CAPa/Archives d’architecture du XXe siècle. 152 Ifa 12/10
René Sarger est né à Paris (15e) le 22 février 1917 et mort à Villejuif le 6 octobre 1988.

Il est architecte DPLG, diplômé de l'École spéciale d'architecture en 1938, où il suit depuis 1934 les cours d'Auguste Perret.

Commençant sa carrière comme assistant dans l'agence de l'ingénieur Bernard Laffaille de 1946 à 1954, il intervient dans la première partie de son activité, jusqu'au début des années 1970, comme ingénieur conseil.

Après un conflit qui l'oppose à Laffaille sur le chantier du Felsberg à Sarrelouis, René Sarger fonde son propre bureau d'études, le CETAC (Cabinet d'études techniques d'architecture et de construction) en 1954. Signant plusieurs bâtiments en collaboration avec des architectes connus (réservoir de Caen-La Guérinière en 1956, pavillon français à l'Exposition universelle de Bruxelles en 1958 avec Guillaume Gillet, basilique du Sacré-Cœur à Alger avec Paul Herbé et Jean Le Couteur en 1955-1963, reconstruction d'Orléansville avec Jean Bossu en 1955-1964, etc.), il est considéré comme le spécialiste des structures en coques minces de béton armé et des résilles de câbles prétendues.

Créant le CARSAF (Cabinet d'architecture René Sarger-André Frischlander) en 1971, Sarger amorce alors la deuxième partie de sa carrière, en tant qu'architecte. fonds/ Dans cette période moins connue de son œuvre, il projette entre autres un périphérique express (1969-1971).

Actif propagandiste, il multiplie les publications et les conférences, tant sur ses réalisations que sur les relations architectes/ingénieurs par exemple. Fondateur de l'ITPRVP (Institut technique et plastique de recherches sur les voiles pré-tendus) en 1958, et membre de nombreuses institutions (et notamment des deux syndicats d'ingénieurs CICF et SYNTEC), il enseigne également à l'ÉNSBA puis à l'UP6 (Paris-La Villette) de 1966 à 1985.
  • René Sarger sur le chantier du réservoir d'eau et du marché couvert de La Guérinière à Caen (1956-1960). Cl. anonyme. Nd © Fonds Guillaume Gillet. SIAF/CAPa/Archives d’architecture du XXe siècle. 152 Ifa 12/10
  • René Sarger. Cl. anonyme. Février 1968 © Fonds René Sarger. SIAF/CAPa/Archives d’architecture du XXe siècle. 167 Ifa
  • René Sarger sur le chantier du pavillon Marie-Thumas, Exposition universelle de Bruxelles, 1958. Cl. anonyme. 1958 © Fonds René Sarger. SIAF/CAPa/Archives d’architecture du XXe siècle. 167 Ifa
  • René Sarger à son agence du CETAC, boulevard Montparnasse, Paris. Cl. anonyme. Nd © Fonds René Sarger. SIAF/CAPa/Archives d’architecture du XXe siècle. 167 Ifa
  • René Sarger à son agence du CETAC, boulevard Montparnasse, Paris. Cl. anonyme. Nd © Fonds René Sarger. SIAF/CAPa/Archives d’architecture du XXe siècle. 167 Ifa
QUELQUES REPÈRES
Présentation du fonds d'archives René Sarger, base de données ArchiWebture
Nicolas Nogue, René Sarger (1917-1988) et les voiles prétendues, Paris : Université Paris I, juin 1993 (mémoire de DEA, dir. G. Monnier)
Nicolas Nogue, "René Sarger. Une histoire de voiles", D'A/D'Architectures, n° 76, août-septembre 1997, pp. 35-36
Nicolas Nogue, in Antoine Picon, L'art de l'ingénieur, Paris : Centre Georges Pompidou, 1997, pp. 436-437
Nicolas Nogue, "L'invention des couvertures prétendues. De Vladimir Chokov à Bernard Laffaille et Otto Frei", Les Cahiers de la recherche architecturale et urbaine, n° 15, juillet 2004, pp. 189-208
Nicolas Nogue, "René Sarger. Architecte-ingénieur", AMC, n° 156, nov. 2005, pp. 102-108
"Pavillon de la France, Exposition universelle de Bruxelles, 1958. Arch. Guillaume Gillet, ing.-cons. René Sarger, Jean Prouvé", L'Architecture française, n° 189-190, 1958, pp. 90-93
René Sarger, catalogue d'exposition présentée à l'École d'architecture de Paris la Villette, 1990 (brochure)
René Sarger, "De l'architecture comme art des structures spatiales", La Pensée, n° 122, juil.-août 1965