Léon Bazin

Il commence à travailler dès 1915 chez Henri Prost, aux côtés d'Albert Laprade et de Joseph Marrast notamment.
Il s'inscrit à l'École des beaux-arts en 1923, est diplômé en 1930, et devient l'associé d'Albert Laprade. Il travaille alors sur le garage de la rue Marbeuf, sur l'immeuble de l'Écho du Nord à Lille, et participe à l'Exposition coloniale (1931) ou au concours pour le barrage de Génissiat.
Dès 1941, il est nommé architecte en chef de la Reconstruction du Loiret, où il côtoie, semble-t-il, Paul Dufournet. Il sera reconduit dans cette fonction à la Libération, avant de devenir architecte conseil du Loiret et du Loir-et-Cher (1950).
Il devient aussi architecte conseil pour ÉDF et pour la Compagnie nationale du Rhône (1947), ce qui lui vaut la commande de nombreuses centrales électriques.
fonds/ Il est enfin nommé architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux en 1959, attaché à l'Académie de médecine et au musée des Arts africains et océaniens (porte Dorée, Paris 12e).
Dans le sillage de Louis Arretche, il travaille aussi à la reconstruction de Saint-Malo, à la ZUP de Melun et à la ville nouvelle d'Orléans-La Source.
QUELQUES REPÈRES
Repérage et présentation du fonds d'archives Léon Bazein, base de données ArchiWebture
Anne-Sophie Godot, Un demi-siècle d'architecture. La carrière de Léon Émile Bazin, 1900-1975, Tours : Université François-Rabelais, 2003 (mémoire de Maîtrise, dir. Jean-Baptiste Minnaert)
Anne-Sophie Godot, Un demi-siècle d'architecture. La carrière de Léon Émile Bazin, 1900-1975, Tours : Université François-Rabelais, 2003 (mémoire de Maîtrise, dir. Jean-Baptiste Minnaert)