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Portraits d'architectes

Charles Sarazin

Charles Sarazin

Charles Sarazin. Cl. anonyme. Nd © Fonds Charles Sarazin. SIAF/CAPa/Archives d’architecture du XXe siècle. 170 Ifa
Charles Sarazin est né à Bourges en 1873 (dans une famille strasbourgeoise qui a quitté l'Alsace en 1870) et mort en 1950.

Élève à l'École des beaux-arts de Paris, il y rencontre Henri Sauvage.

Les deux architectes travailleront comme associés entre 1902 (ou 1900?) et 1916, leur séparation à cette date ne paraissant pas compromettre leur solide amitié. Ils sont ensemble architectes de la Société anonyme des logements hygiéniques à bon marché, fondée en 1903. Il est probable qu'au sein de cette association Sarazin s'occupait des affaires, laissant à Sauvage le travail de projet à proprement parler (le style des dessins qu'on peut facilement attribuer à Henri Sauvage conforte cette hypothèse). Ils obtiennent la médaille d'or des Arts décoratifs à l'Exposition internationale de Milan en 1906.

Passionné de musique, Charles Sarazin a tenu les orgues de la cathédrale de Versailles.

Après son mariage, il part en voyage au Mexique, où vit une partie de sa famille. Il y construit un hôtel à Mexico et des résidences de luxe à Tampico.

fonds/ De retour en France, il est appelé à étudier un projet d'abattoir pour la Société d'abattoirs modernes. À ce titre, il effectue un voyage d'étude d'un an à Chicago aux États-Unis, pour ensuite construire les Abattoirs industriels de Toulouse.

Après 1918, il s'installe à Lille sur le conseil de son frère, ingénieur des mines dans le Nord, et y réalise des nombreux immeubles et des cités ouvrières pour les compagnies houillères.

Il revient à Paris en 1926 et installe une nouvelle agence d'architecture dans un hôtel particulier rue Raffet, dans le 16e arrondissement. Mais l'absence de commandes le pousse à s'installer dans le midi où il s'associe avec l'architecte René Darde de Sainte-Maxime, avec qui ils construisent des immeubles à Toulon, le Grand Hôtel de Beauvallon et un cinéma à Bastia.

Il est maire pendant une vingtaine d'années de la commune de Canadel (actuellement Le Rayol-Canadel-sur-Mer).
  •  Charles Sarazin au piano. Cl. anonyme. Nd © Fonds Charles Sarazin. SIAF/CAPa/Archives d’architecture du XXe siècle. 170 Ifa
  • Charles Sarazin et de son épouse Suzanne. Cl. anonyme. Nd [vers 1912].  © Fonds Charles Sarazin. SIAF/CAPa/Archives d’architecture du XXe siècle. 170 Ifa
  •  Charles Sarazin. Cl. anonyme. Nd © Fonds Charles Sarazin. SIAF/CAPa/Archives d’architecture du XXe siècle. 170 Ifa
  • Charles Sarazin. Cl. anonyme. Nd © Fonds Charles Sarazin. SIAF/CAPa/Archives d’architecture du XXe siècle. 170 Ifa
QUELQUES REPÈRES
Présentation du fonds d'archives Charles Sarazin, base de données ArchiWebture
Henri Sauvage, Charles Sarazin, Éléments d'architecture moderne, Paris : Charles Schmid, s.d. [vers 1900-1905]
"Un hôtel particulier à Paris par Charles Sarazin", La Construction moderne, tome 42, 1927, pp. 26-31
Henri Sauvage 1873-1932, catalogue d'exposition SADG ; Bruxelles : AAM ; Paris : SADG ; ÉNSAAV, 1976
Nathalie Robion, Oceana et Natacha. Exercices de style par deux architectes. Récapitulatif des connaissances sur la présence de Sauvage et Sarazin à Biarritz, S.l. : s.n., oct. 1987