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Portraits d'architectes

Georges-Robert Le Ricolais

Georges-Robert Le Ricolais

Robert Le Ricolais présentant une maquette lors de l'exposition au Palais de la Découverte. Cl. anonyme. Juillet 1965 © Fonds de la revue Architecture d’aujourd'hui. SIAF/CAPa/Archives d’architecture du XXe siècle. 203 Ifa
Georges-Robert Le Ricolais est né à La Roche-sur-Yon en 1884 et mort à Paris en 1977.

Ses études universitaires de mathématiques et de physique sont interrompues par la Première Guerre mondiale.

Ingénieur hydraulique, peintre, poète et théoricien, il écrit deux essais fondamentaux consacrés à ses recherches sur des configurations structurales "de portée infinie et de poids zéro". Le premier est intitulé Les tôles composées et leur applications aux constructions métalliques legères (1935). Le deuxième, "Essai sur les systèmes réticulés à trois dimensions" (publié dans Annales des Ponts et chaussées, juillet-août 1940 et septembre-octobre 1941), va faire de lui le "père des structures spatiales" et l'associe aux recherches contemporaines de R. Buckminster Fuller et de Konrad Wachsmann.

Georges-Robert Le Ricolais vit à Paris de 1918 à 1931, puis travaille au sein de la société L'Air liquide à Nantes (1930-1943).
En 1934-1935, il prend des brevets relatifs aux "tôles composées", créant des éléments de construction d'une grande rigidité et légèreté.

Après la Seconde Guerre mondiale, il s'intéresse aux structures fondées sur la théorie des réseaux et réalise notament des charpentes pour la SNCF (école de Tergniers, colonie de vacances à Villeneuve-Saint-Georges) et pour le ministère de Finances, des hangars à Yaoundé au Cameroun.

En 1951, il se fixe à Philadelphie et crée, à l'université de Pensylvanie pour la School of Fine Arts, la chaire Architectural Structure. En 1974 il est nommé à la chaire d'architecture de l'université de Pennsylvanie, où il succède à Louis Kahn.

En France, on peut citer parmi ses réalisations une charpente métallique tridimensionnelle à Clairvivre (Dordogne) et la structure de l'église de Saint-Wandrille à Belleville-en-Caux.
  • Robert Le Ricolais posant derrière une maquette. Cl. anonyme. Nd © Fonds de la revue Architecture d’aujourd'hui. SIAF/CAPa/Archives d’architecture du XXe siècle. 203 Ifa
  • Robert Le Ricolais posant derrière ses maquettes. Cl. anonyme. Nd © Fonds de la revue Architecture d’aujourd'hui. SIAF/CAPa/Archives d’architecture du XXe siècle. 203 Ifa
  • Robert Le Ricolais présentant une maquette lors de l'exposition au Palais de la Découverte. Cl. anonyme. Juillet 1965 © Fonds de la revue Architecture d’aujourd'hui. SIAF/CAPa/Archives d’architecture du XXe siècle. 203 Ifa
QUELQUES REPÈRES
Inventaires et présentations des fonds d'archives Georges-Robert Le Ricolais, base de données ArchiWebture
Notice de René Motro, Catalogue de la Collection du Centre Pompidou, Paris : Centre Georges Pompidou, 1998
Notice de Pierre Forestier, Dictionnaire de l'architecture moderne, Paris : Hazan, 1964
Notice de Peter McCleary, Dictionnaire de l'architecture du XXe siècle, Paris : Hazan, 1996
Le Ricolais. Espace, mouvement et structures, Nantes : Musée des beaux-arts, juillet-sept 1968
David-Georges Emmerich, Le Ricolais, Paris : Université Paris VI, s.d. [vers 1978] (mémoire)
Marc Mimram, Structures et formes. Une étude appliquée à l'oeuvre de Robert Le Ricolais", Paris : École nationale des ponts et chaussées, 1978 ; Paris : Dunod, 1983